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Le Dr Ashraf Sobhy, Ministre de la Jeunesse et des Sports, et le Général de Division Dr Mohamed Salama, Premier Sous-secrétaire de l’Autorité de Contrôle Administratif, ont participé à une session de dialogue de haut niveau intitulée « Gouvernance et lutte contre la corruption », organisée dans le cadre de la cinquième édition de la Bourse Nasser pour le Leadership International. Ce programme se tient sous le patronage prestigieux de Son Excellence le Président Abdel Fattah El-Sissi, Président de la République arabe d’Égypte, et en partenariat avec les Nations Unies, sous le thème : « L’Égypte et les Nations Unies : 80 ans de représentation des enjeux du Sud global ». Organisée du 10 au 25 mai, cette édition rassemble 150 jeunes leaders issus de divers domaines exécutifs, ainsi que des jeunes influents et actifs au sein de la société civile à l’échelle mondiale.
Dans son intervention, le Dr Sobhy a souligné que la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption constituent des piliers fondamentaux de la stratégie égyptienne de développement durable, ajoutant que la Bourse Nasser joue un rôle essentiel dans l’autonomisation des jeunes et leur acquisition des compétences nécessaires pour promouvoir l'intégrité et la transparence dans leurs sociétés respectives.
Il a noté que le partenariat avec les Nations Unies reflète l’engagement de l’Égypte envers les normes internationales en matière de gouvernance, et qu’il ouvre de vastes perspectives d’échange d’expériences et de bonnes pratiques à l’échelle mondiale. Le ministre a insisté sur le fait que la lutte contre la corruption ne peut être assurée par une seule institution, mais nécessite un système intégré impliquant l’État, la société civile et le secteur privé.
Il a encouragé les jeunes participants à tirer pleinement parti de cette expérience enrichissante et à transmettre les connaissances acquises dans leurs pays respectifs. Il a également rappelé l’attention particulière portée par le ministère à la promotion des valeurs d’intégrité, de justice et d’égalité des chances chez les jeunes générations, en tant que fondement d’un avenir meilleur.
La session, modérée par le Dr Hussein El-Basyouni, a donné lieu à des échanges approfondis. Le Général de Division Dr Mohamed Salama, également conseiller du président de l’Autorité pour les affaires de l’Académie Nationale de Lutte contre la Corruption, a affirmé que la lutte contre la corruption est un levier essentiel pour soutenir les trajectoires de développement durable en Égypte. Il a précisé que l’Autorité met en œuvre la Stratégie nationale de lutte contre la corruption au moyen de plans structurés et de mécanismes clairs.
Il a également mis en avant le rôle central de l’Académie Nationale de Lutte contre la Corruption, qui aspire à devenir une référence scientifique et technique dans ce domaine. Depuis 2018, l’académie a organisé environ 2 607 activités de formation, accueillant plus de 109 000 participants, et a diplômé 254 spécialistes dans les domaines de la gouvernance et de la prévention de la corruption.
De son côté, M. Emad Zaghlaf, membre de l’Autorité de Contrôle Administratif et président du Secrétariat Technique du Comité National de Coordination pour la Lutte contre la Corruption, a insisté sur l’importance du renforcement de la coopération internationale dans ce domaine. Il a souligné que l’échange d’expériences entre pays permet de développer des mécanismes plus efficaces pour faire face à la corruption et à ses répercussions.
Il a rappelé que l’Égypte fut parmi les premiers pays à rejoindre les conventions internationales relatives à la lutte contre la corruption, précisant que la première convention internationale en la matière a été signée en 2003 et que l’Égypte y a adhéré en 2005, dans le cadre de son engagement ferme à combattre toutes les formes de corruption.
Enfin, M. Ayman Abou El-Ella, membre de l’Autorité de Contrôle Administratif et assistant du président de l’Union Africaine des Autorités de Lutte contre la Corruption, a présenté le rôle de l’Autorité dans le soutien à la bonne gouvernance et aux efforts de lutte contre la corruption en Afrique. Il a affirmé que la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption constitue un cadre global et opérationnel, mis en œuvre selon des plans réalistes et des mécanismes précis visant à garantir l’atteinte des objectifs escomptés.